Ne tournons plus autour du pot

Dans cet article, j’invite à la perspicacité et au pragmatisme. Combien d’entre nous désirons changer les choses : une vie plus heureuse, un corps en meilleure santé, une image plus positive de nous-même et j’en passe. Nous désirons, nous voulons, nous objectons de ne pas détenir, de ne pas faire. Qu’attendons-nous ? 

Notre vie est finie. J’ai pris conscience il y a quelques mois que nous vivons tous comme si notre existence était infinie, comme si nous étions immortels. Combien de : « Je le ferais plus tard. », « Je rêve de ça, mais ce n’est pas le moment », « Vivement la retraite, que je puisse faire ce que je veux ». 

En 2019 en France, l’espérance de vie sans incapacité était fixée à 65 ans. Cela signifie qu’en partant à la retraite à 62 ans, il reste en moyenne 3 ans pour vivre correctement – sans maladies dégénératives, auto-immunes, cancers ou problèmes de santé divers et variés. 

Cet article est un appel à la vie. Une vie qui doit être vécue pleinement. Si notre plus grand rêve est de visiter un pays qui nous fascine, allons-y. Si nous désirons apprendre une nouvelle langue, faisons-le. 

Attention cependant à ne pas tomber dans ce que j’appelle le « devoir d’être heureux ». Nous n’avons qu’un seul devoir, vivre. Ne pas passer à côté de notre vie. Avoir le courage de travailler pour nourrir sa famille, c’est aussi vivre pleinement. Notre société nous impose la performance. C’est presque devenu une tare d’être morose de temps à autre. La vie est faite de hauts et de bas, c’est ce qui fait la beauté de la vie. Ainsi, chacune des décisions que nous prenons aura des conséquences, bonnes ou mauvaises, peu importe le résultat. Le plus important est de prendre une décision. Renoncer à ses rêves et en assumer les conséquences, essayer et échouer quand même, mais au moins, être lucide et conscient de la vie qu’on choisit de mener. Et la vivre réellement. Sans passer à côté. 

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