Lorsque nous nous fixons des objectifs, nous imaginons instantanément le sentiment que nous ressentirions en cas d’atteinte de celui-ci. Les études, les faits, les histoires et la vie démontrent que nous surestimons ce sentiment. C’est pourquoi changer de maison nous rend heureux 6 mois, de voiture 2 mois, de garde-robe 15 minutes.
C’est au moment où nous jouissons d’avoir obtenu quelque chose que nous le désirons le moins. En sachant cela, il est absurde de placer son bien-être dans un titre, dans un statut social, dans un objet, et même dans une personne.
Je pense que l’entraînement est bien plus un transformateur que le podium et la reconnaissance de ses pères. C’est dans le labeur, dans le faire, dans l’action, dans la transcendance que l’on devient meilleur, que l’on devient la personne que nous voulons incarner.
Ceux qui n’apprécient pas l’entraînement ne seront jamais heureux dans leur pratique sportive. Il en va de même pour ceux et celles – bien trop à mon goût – qui ne travaillent que pour de l’argent. Bien sûr, je ne prétends pas qu’avoir des objectifs est inutile, bien au contraire. Sans but, nous ne pourrions avoir de ligne directrice. Les objectifs sont donc d’une extrême importance. Cependant, nous devons nous garder de la fausse image que procure l’atteinte d’un but.
Par nature, les hommes en veulent toujours plus. C’est pour cela que nous devons n’être concentrés que sur l’instant de l’entraînement. Perdre 30 kilos est louable et compréhensible, mais ce n’est pas la perte de ces 30 kilos qui rend heureux ; c’est l’accomplissement qui en découle tout au long du processus.
Pour parvenir à vous donner les moyens d’agir, veuillez lire ceci.